Terre de sport et de nature

 

Pays de montagnes et de lacs d'altitude, l'Ariège est sillonnée de sentiers balisés pour les balades familiales ou les randonnées plus sportives.


A pied, à vélo, à cheval ou à dos d'âne, le promeneur découvre des paysages somptueux ponctués de gorges, de cascades, de hameaux et de granges.


Deux grands domaines sont aménagés pour le VTT : le site de Cominac et celui de Chioula.

 

L'hiver, Guzet-Neige, Ax Bonascre, Ascou Pailhère, les Monts d'Olmes offrent aux amateurs de ski alpin toutes les sensations d'une bonne glisse. L'Ariège est, en outre, le premier domaine pyrénéen pour le ski de fond avec la station du plateau de Beille qui offre 75 km de pistes balisées ou la station de l'Etang de Lers, juste au dessus de Massat.

 

Traversée par le GR 10, la réserve domaniale du Mont-Valier dont le sommet culmine à 2838 m est une des plus anciennes des Pyrénées. D'une superficie de 9000 ha, elle a su garder son caractère sauvage C'est le royaume de l'isard, de la marmotte, de l'aigle, du grand tétras, du gypaète barbu et de nombreux passereaux de montagnes. En été, L'ONF propose des visites guidées.

 

Pays d'eaux vives et de cascades, l'Ariège recèle aussi de nombreuses sources aux vertus bienfaisantes. Sur les huit stations thermales que comptait jadis l'Ariège, seules trois sont aujourd'hui : exploitées Aulus-Les-Bains pour les maladies urinaires et métaboliques (cholestérol, diabète, obésité...). Ax-Les Thermes pour les affections respiratoires et les douleurs rhumatismales, Ussat Les Bains pour la spasmophilie, les migraines, les insomnies, et tous les troubles liés au stress et à l'anxiété. 


Terre d'histoire


Si l'Ariège a su garder son caractère sauvage, elle n'en reste pas moins une très vieille terre d'histoire. Ainsi, elle présente un ensemble exceptionnel de grottes ornées de peintures rupestres datant pour la plupart de l'époque magadalénienne. La plus connue est la grotte de Niaux, célèbre pour la qualité de ses peintures, mais on peut également visiter la grotte de la Vache, près de Niaux, seul site français où le pubic peut voir in situ le résultat de 20 années de fouilles, la grotte de Beideilhac : avec des bas reliefs modelés en argile uniques au monde, la grotte du Mas d'Azil creusée naturellement au coeur du Plantaurel qui offre un ensemble souterrain singulier, la grotte de Lombrives (Ussat ) plus vaste grotte d'Europe ouverte au public ou encore la rivière souterraine de Labouiche à 60 m sous terre qui est la plus grande rivière souterraine navigable d'Europe.


Le Parc pyrénéen de l'Art préhistorique de Tarascon-sur Ariège offre sur 15 hectares un espace ludique, culturel et scientifique qui permet de découvrir ce monde des premiers hommes et des peintures aujourd'hui inaccessibles comme celles de Niaux.


Mais l'Ariège s'ennorgueillit aussi d'un patrimoine roman. L'art roman ariègeois est un mélange original d'art roman espagnol et d'art toulousain marqué par une rude foi montagnarde et paîenne. Outre la cité de Saint-Lizier qui est l'un des ensembles romans les plus remarquables des Pyrénées, l'Ariège offre un circuit touristique de chapelles romanes datant pour la plupart du XIème ou XIIème comme l'église de Mongauch avec ses fresques magnifiques, la chapelle de Mercus et son portail sculpté, Arnave avec son choeur carré, Axiat, Mérens,Gesties, Miglos et son clocher carré, Daumazan et son clocher à pan couper, Sabar, l'un des plus anciens sanctuaires de Midi-Pyrénées. Saint Jean de Verges, véritable joyau de l'art roman, l'église fortifiée de Saint-Félix de Tournegat, Unac avec ses colonnettes de marbre blanc et ses chapiteaux et la très mystérieuse église rupestre de Vals en partie troglodyte et ornée de fresques romanes. L'abbaye de Combelongue (Rimont ) fondée en 1138 par le Comte de Pallar est l'un des rares témoignages d'une architecture romane d'influence mudéjar.


Dès le XIIème siècle l'Ariège fut une terre d'asile pour les cathares. Des vestiges de cette épopée tragique hérissent encore ses terres. Le célèbre Monségur, citadelle cathare emblématique où 225 Parfaits furent brûlés vifs, dresse toujours ses remparts, Le château de Roquefixade proche de Monségur, le château de Miglos, le château d'Usson, mais aussi le village de Montaillou qui fut le dernier lieu de subsistance du catharisme populaire ariégeois témoignent eux aussi de cette période religieuse sanglante.